ode à Noisette et Câline
(à propos du llivre "le petit monde de Fée-Erie")
par Robert LAGLASSE
J'ai reçu ce matin un merveilleux cadeau :
La belle "légende en Pays Murolais".
Tout y est si joli, tout y est si beau,
Que je puis vous dire qu'avec vous je rêvais.
Cette histoire de fées fée de nous des enfants,
Des enfants imparfées, mais qui sont bien contents
De pouvoir rêvasser, rêver de temps en temps.
Monde de "fée-érie" apporte de la joie,
De la joie parféete, du plaisir pour les yeux,
Tout ce que nous voulons pour être très heureux.
Car le bonheur fée tout le meilleur de la vie,
Approche, n'aie pas peur, viens près de moi, ma mie.
Viens, je te montrerai des choses féeriques
Et nous serons bien mieux que dans les Amériques.
Tu m'apprendras alors ces choses féeminines
Et que tu aimais tant quand tu étais gamine.
Lorsque, dans le buron, si loin de ton féermage,
Tu nous confectionnais de délicieux fromages,
Moi je te regardais à travers la féenêtre,
Me sentant envahi d'un merveilleux bien-être.
Tu emplissais alors tes petites féesselles
De ce lait onctueux dont la crème est si belle.
Et les bois alentour chantaient des airs de fêete
Que nous reprenions, tous les deux, à tue-tête !
(merci, Robert, d'avoir joué avec nous sur les mots)
Philippe Macklès
avec aussi ce poème
En passant à Murol
à propos de "Tes yeux passé-simple"
Je cherchais le soleil
J'ai trouvé des volcans
Un coucher de vermeil...
Dans Murol assoupi
A l'appel de Bessolles
L'âme d'une plume amie
En poudre de boussole
A figé mon regard
Sur des mots argentés
Puis mouillé le brouillard
Tutoyant la clarté
Dès lors mes yeux "Présent"
Sur d'autres "Passé-Simple"
Ont capturé le vent
D'une détresse simple
Nageant sur des dessins
Qui habillent l'amour
Laissant pleurer mes mains
Sur un émoi trop court
Tendres cris de silence
D'un crayon adoucis
Ultime délivrance
Des pudeurs ennemies
Calligraphies cicatrices
En ciselures félines
Ineffables esquisses
De Noisette et Câline.
signé : le passant de Murol - PhM
Rolande Cielny
Coryne Hautemaison
